- bleime
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⇒BLEIME, subst. fém.ART VÉTÉR. Meurtrissure de la sole du talon du cheval. Bleime encornée, enfoulée; bleime en quartier.Prononc. :[
]. Durée longue sur [
] dans BARBEAU-RODHE 1930 (cf. aussi LAND. 1834, LITTRÉ et DG). Homon. blême. Étymol. et Hist. 1660 (OUDIN, Tresor des deux lang. espagnolle et françoise d'apr. FEW t. 15, 1, p. 154); 1665 bleime (COLBERT, Instr. pour les haras, 17 oct. dans DG). Terme wallon (blême, HAUST; blène, blème HAUST Etymol., p. 29), empr. au néerl. blein « pustule, ampoule », déjà attesté sous la forme bleine en m. néerl. et corresp. à l'angl. mod. blain, de même sens (DE VRIES Nederl.; NED). Le fr. a prob. été empr. à une forme ayant subi l'altération fréquente dans ces dial. de -ne- en -me-; la graphie -eime pourrait être le reflet de l'étymon en -ei[n] (HAUST Étymol., p. 30; GESCH., p. 21).
BBG. — BARB. Misc. 6 1928-32, p. 298. — BOULAN 1934, p. 134.bleime [blɛm] n. f.ÉTYM. 1660; mot wallon, du néerl. blein « ampoule ».❖♦ Vétér. Irritation, meurtrissure de la partie sous-cornée du talon de cheval. || La bleime est souvent due à la pression du fer, ou à l'insertion de corps durs entre le fer et la sole du pied. || Bleime sèche, restreinte à un hématome. || Bleime humide, accompagnée d'un suintement. || Bleime suppurée, accompagnée d'une rétention de pus.❖HOM. Blême.
Encyclopédie Universelle. 2012.